Du 23 au 25 avril 2019, le Bureau de l’UNESCO au Caire (Égypte) a organisé des activités et des ateliers de renforcement des capacités permettant à des jeunes et à des formateurs de s’initier à des méthodes novatrices. L’une de ces méthodes, « Les cercles d’histoires », s’appuie sur la tradition des récits, présente dans toutes les cultures, et l’adapte à la transmission des compétences interculturelles. En livrant devant un petit groupe leurs expériences personnelles, les participants tissent entre eux des liens affectifs et éprouvent un processus transformateur qui renforce leur capacité d’écoute, leur empathie, leur respect, leur ouverture d’esprit, leur conscience de soi et des autres.
Cette méthode, que l’UNESCO expérimente dans plusieurs pays du monde, est présentée en détail dans le Manuel de développement des compétences interculturelles(UNESCO/Routledge), paru en 2020.
En outre, lors de l’atelier « J’écris la paix », 50 enseignants et élèves venant de 12 écoles, du Caire jusqu’à Assouan, ont pu se familiariser avec une autre approche de la diversité culturelle, fondée sur la découverte des différents systèmes d’écriture existant à travers le monde.
Grâce au manuel J’écris la paix, publié par l’UNESCO, les participants ont pu prendre conscience de la diversité de nos langues et de nos cultures, mais aussi et surtout de leurs interférences, des nombreux transferts et emprunts qui les ont constituées, et de leur contribution à l’histoire partagée de l’Humanité.
Cet atelier de formation était le troisième d’une série organisée dans le cadre du projet de pilotage international de J’écris la paix (PIEP), auquel ont participé 42 pays durant l’année 2019.
Ce projet, tout comme les ateliers organisés au Caire, s’inscrivent dans la Décennie internationale du rapprochement des cultures (2013-2022) pour laquelle l’UNESCO a été désignée agence cheffe de fil au sein des Nations Unies.
