La Directrice générale, Audrey Azoulay, exprime sa forte préoccupation après la parution de rapports faisant état de la mort en détention du journaliste indépendant Soe Naing. Le photoreporter serait mort le 14 décembre dans la ville de Rangoun, Myanmar, quatre jours après son arrestation.
Je demande l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de la mort de Soe Naing. La détention de journalistes est une source de vives préoccupations pour l’UNESCO. Les journalistes doivent pouvoir travailler en toute liberté, à l’abri des atteintes physiques et des mauvais traitements.
Soe Naing, reporter et photographe indépendant, couvrait l’actualité au Myanmar depuis le coup d’État militaire survenu le 1er février 2021. Il a été arrêté le 10 décembre, alors qu’il couvrait une manifestation silencieuse organisée à l’occasion de la Journée internationale des droits de l'homme. Incarcéré dans un centre d’interrogatoire militaire, le journaliste serait mort à l’issue de 4 jours de détention.
Cette année, les violences à l’encontre des journalistes se sont multipliées au Myanmar.
L’UNESCO promeut la sécurité des journalistes au travers de campagnes de sensibilisation mondiale, d’un renforcement des capacités, ainsi que par un certain nombre de mesures, notamment dans le cadre du Plan d’action des Nations Uniessur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité.
Voir aussi : Observatoire de l’UNESCO des journalistes assassinés
Contact presse : Guilherme Canela de Souza Godoi, g.godoi@unesco.org