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Idea

Forum UNESCO sur la biodiversité : En route pour Kunming

10/03/2021
13 - Climate Action
14 - Life Below Water
15 - Life on Land

Notre Planète, notre futur : 50 ans du programme de l’UNESCO sur l’Homme et la biosphère (MAB)
« En route pour Kunming »

24 mars 2021, de 13h00 à 17h00

L’année 2021 est aussi une année cruciale pour la biodiversité, durant laquelle de nouveaux objectifs et de nouveaux engagements seront pris pour la décennie à venir. L'UNESCO, en tant que laboratoire d’idées et organisation gardienne des savoirs et savoir-faire respectueux de la biodiversité, a un rôle important à jouer pour contribuer à façonner et alimenter un dialogue sur les défis environnementaux et leurs implications tant éthiques que pour la paix dans le monde. C’est l’objectif de son Forum sur la biodiversité qui se tiendra en ligne le mercredi 24 mars 2021 dès 13h00. Le Forum de la biodiversité accueillera de prestigieux invités du monde entier et différents acteurs engagés au profit de la biodiversité.

Suivez l'évènement en direct sur cette page le 24 mars 2021 de 13 à 17h30 (heure de Paris, France, GMT+1)

Vous pouvez également regarder en direct et envoyer des questions sur :

Photo : Champs de moutarde et de fleurs à Dong Chuan, Kunming, Chine © Shutterstock.com

 

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Programme

Forum UNESCO sur la biodiversité
Notre Planète, notre futur : 50 ans du programme de l’UNESCO sur l’Homme et la biosphère (MAB)
« En route pour Kunming »

  • 13h00 - Session inaugurale
    Lancement de la célébration du 50e anniversaire du programme de l’UNESCO sur l’Homme et la biosphère : Cohabiter la Terre autrement
  • 14h00 - Session 1
    Faire face aux défis : Climat, biodiversité et océan
  • 14h45 - Session 2
    L’Océan : transformer les connaissances pour l'action politique, économique et citoyenne
  • 16h00 - Session 3
    Transmettre nos capacités d’action et de transformation : en route pour Kunming

Session inaugurale

Lancement de la célébration du 50e anniversaire du programme de l’UNESCO sur l’Homme et la biosphère : Cohabiter la Terre autrement

13h00-14h00 (heure de Paris, France, GMT+1)

Cette session inaugurale marquera le lancement officiel de la célébration du 50e anniversaire du programme de l’UNESCO sur l'Homme et la biosphère (MAB). Le MAB, programme scientifique intergouvernemental, a été lancé en 1971 dans le but d’établir une référence pour l’amélioration des relations entre les personnes et leur environnement. Sa vision avant-gardiste combinant les sciences naturelles et sociales en vue d'améliorer les moyens d'existence humains et de sauvegarder la biodiversité et les ressources naturelles en fait un contributeur important de la mise en œuvre de l’agenda global 2030 pour le Développement durable.

L’année 2021 est aussi la super année de la biodiversité, durant laquelle de nouveaux objectifs et de nouveaux engagements seront pris pour la décennie à venir. L’UNESCO et tous ses partenaires seront au rendez-vous. Au cours de cette session inaugurale, Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, lancera l’initiative « rejoignez-nous sur la route de Kunming ».

Intervenants :

  • Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO
  • Dr Jane Goodall, Fondatrice - the Jane Goodall Institute et Messagère de la paix des Nations unies, porte-parole du 50e anniversaire du MAB
  • Interview croisée : Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, et Antoine Arnault, Image et Environnement, LVMH
  • Message du Pape François lu par Mrg Follo, Observateur permanent du Saint-Siège auprès de l'UNESCO.

Modératrice :

Session 1 : Faire face aux défis : Climat, biodiversité et océan


 

14h00-14h40 (Heure de Paris, France, GMT+1)

Intervenants :

Modératrice :

Photo : des jeunes bénévoles participent à un projet de restauration de la mangrove, Thailande. © Sura Nualpradid / Shutterstock.com

Session 2: L’Océan : transformer les connaissances pour l'action politique, économique et citoyenne


 

14h45-15h45 (heure de Paris, France, GMT+1)

La santé et le bien-être des hommes, y compris le développement économique durable et équitable, dépendent de la santé et de la sécurité́ de l’océan, qui fournit de la nourriture et permet d’assurer la subsistance de plus de 3 milliards de personnes. C’est un allié essentiel dans la lutte contre le changement climatique et l’érosion de la biodiversité. Il est également une source de valeurs culturelles, esthétiques et récréatives majeures. Cette session vise à mettre en lumière le rôle central de l’océan dans un monde post-COVID. Il est absolument nécessaire de parvenir à une action climatique réelle, en plus d’assurer une reprise équitable et durable, de préserver la biodiversité et d’atteindre les objectifs de développement durable. La santé de l’océan est la clé de voûte qui permettra d’atteindre ces objectifs.
La mission de la Décennie pour les sciences océaniques consiste à « imaginer des solutions transformatrices issues des sciences océaniques au service du développement durable, tissant ainsi un lien entre les populations et nos océans » ; au travers de l’expérience de différents acteurs (scientifiques, médias, sport, société civile), des actions innovatrices, ancrées dans la science seront mises en avant, soulignant l’appropriation de la connaissance par la société dans son ensemble et son utilisation pour un avenir plus résilient, équitable et durable.

Intervenants :

  • Jesse H. Ausubel, Directeur du Programme de l'environnement humain, Université Rockefeller (New York, USA)
  • Damian Carrington, Rédacteur en chef pour l'environnement, The Guardian
  • Maya Gabeira, Surfeuse de grandes vagues, détentrice de deux records du monde, ambassadrice Oceana
  • Boris Hermann, Skipper de la course du Vendée Globe, Seaexplorer - Yacht Club de Monaco
  • Romain Troublé, Directeur général, Fondation Tara Océan

Modérateurs :

  • David Eades, présentateur en chef, BBC TV News
  • Taylor Goelz, Chargée de programme, Initiative de décarbonisation des transports maritimes, Aspen Institute | Membre du groupe de travail informel des professionnels de l'océan en début de carrière au sein de la Décennie de l'océan
Photo : nouveau-nés de tortues © seasoning 17

Session 3: Transmettre nos capacités d’action et de transformation : en route pour Kunming


 

16h00-17h00 (heure de Paris, France, GMT+1)

Discuter une feuille de route pour mobiliser l’action pour une transition écologique et solidaire, en illustrant les huit transitions nécessaires pour une coexistence plus durable des sociétés avec la nature, identifiées par la CBD (Rapport GEOBON 5), en s’appuyant sur les pratiques et les solutions partagées par le Réseau mondial des réserves de biosphère. Ceci afin de cohabiter la Terre autrement et co-construire un monde commun habitable par tous en 2030.

Cette réconciliation et cette cohabitation nécessitent de mettre la biodiversité et l’action climatique au centre de nos décisions et activités, compte tenu de leur rôle essentiel pour la santé, l’économie et notre bien-être. Cette session contribuera à la production d’une note conceptuelle pour le G20 de 2021 en Italie avec pour focale la volonté de ne plus détruire notre Maison commune et de la transmettre à toutes les générations présentes et futures en s’appuyant sur le mouvement porté par la Jeunesse du Réseau MAB à Kunming et pour Stockholm +50 en 2022.

Intervenants :

  • Wasfia Nazreen, Alpiniste et militante écologique
  • Basile Van Havre,  Coprésident du Groupe de travail à composition non limitée responsable de l’élaboration du prochain Cadre mondial de la biodiversité pour l'après 2020 de la Convention sur la diversité biologique
  • Hindou Oumarou Ibrahim, Représentante des peuples autochtones du Lac Tchad, Advocate des Objectifs de développement durable du Secrétaire général des Nations Unies
  • Nicolas Hulot, Président d’honneur de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme
  • Arnaud Lallement, Chef cuisinier Chiefs4thePlanet
  • Alice Roth, Jeune du MAB

Modératrice :

Clôture

17h00-17h30
 

Modératrice :

Intervenants :

 

Photo : La réserve de biosphère de Porto Santo se trouve dans l'archipel de Madeira, Portugal. ©  Porto Santo Biosphere Reserve
 

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Contexte et objectifs


 

Le changement climatique et l’érosion de la biodiversité sont des défis interdépendants. Ils participent tous deux à la dévastation de vies, d’écosystèmes, d’habitats et du patrimoine naturel et culturel. Leur impact multiforme se traduit par des incendies de forêt, la destruction des mangroves, l’augmentation de la température de l’océan entraînant le blanchiment des coraux. Ces deux phénomènes sont aussi responsables de sécheresses, de pénuries alimentaires, de migrations forcées, aux conséquences sanitaires graves comme avec la crise de la COVID-19, et entraînant une exacerbation de la pauvreté et des inégalités, qui sont un frein pour la construction de la paix dans le monde.

Les Rapports du GIEC et de l’IPBES sont clairs : il est nécessaire de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C si l'on veut pouvoir éviter des conséquences encore plus dramatiques. Au-dessus de ce seuil, les coûts humains, économiques et pour la planète pourraient s'avérer catastrophiques : extinction d’espèces, îles submergées par les océans, extrêmes hydriques, prolifération d’algues toxiques, ou encore émergence de nouveaux virus et bactéries du fait de la fonte de la cryosphère. Or la trajectoire actuelle nous mène plutôt vers un réchauffement de la planète de l’ordre de 4°C, alors que les scientifiques estiment le point de non-retour à 2°C. De même, le rapport accablant de l’IPBES sur la crise de la biodiversité et les causes des pandémies nous rappelle que rien ne sera plus jamais comme avant. Les activités humaines ont déjà profondément altéré 75 % de l’environnement terrestre, 40 % de l’environnement marin, 50 % des cours d’eau, et 1 million d’espèces sont menacées d’extinction.

C’est en grande partie en raison de l’impressionnant développement technologique advenu depuis la révolution industrielle et du déploiement sans limites de cette puissance que nous sommes entrés dans l’Anthropocène. Cette situation d’urgence environnementale d’origine anthropique pose la question des enjeux et défis de la science au 21e siècle, mais interroge aussi sur nos principes éthiques et notre responsabilité vis-à-vis des crises environnementales. La responsabilité de tous est engagée, celle des décideurs politiques, des dirigeants économiques, de la communauté scientifique, des leaders d’opinion, des économistes, des citoyens engagés, des philosophes, des moralistes ou théologiens, des peuples autochtones, et de chacun d’entre nous, en tant que citoyens du monde. Nous réconcilier avec le vivant passe par la compréhension des enjeux scientifiques et appelle aussi à notre responsabilité individuelle et collective.

L’UNESCO invite chacun à prendre part à la construction de ce monde commun à travers un ensemble d’événements en 2021 qui visent à partager pratiques, solutions et activités respectueuses du vivant dans tous les écosystèmes. En effet, le Forum de l’UNESCO sur la biodiversité le 24 mars, le Congrès mondial de la nature à Marseille en septembre, la COP 15 à Kunming en Chine, et enfin la COP 26 sur le changement climatique à Glasgow en novembre seront autant d’occasions de nous montrer ambitieux, et d’obtenir des engagements concrets pour la planète. Ces rendez-vous permettront d’accompagner les étapes de la transition écologique et solidaire au sein des territoires et des Etats Membres.

C’est dans ce contexte général que le Forum biodiversité de l’UNESCO célébrera aussi les 50 ans du programme MAB sur l’Homme et la biosphère. L’anniversaire reflétera les réalisations au cours de ces 50 dernières années et rendra hommage à ceux qui ont apporté une contribution significative au programme et pointera vers l'avenir en mettant l'accent sur les jeunes des réserves de biosphère.

Dans ce cadre, l’UNESCO invite à débattre autour des défis suivants :

  • l’urgence de cohabiter la Terre autrement par l’action climat, la préservation de la biodiversité et la santé de l’océan ;
  • l’interdépendance des questions affectant la planète et l’humanité ;
  • la gestion respectueuse de la Terre pour les générations présentes et futures, en interaction avec les autres espèces vivantes, autour des principes de solidarité, d’équité et de justice ;
  • estomper les frontières qui nous séparent du reste du monde vivant ;
  • maintenir l’indépendance de la science et l’intégrité du processus scientifique nécessaires à la prise de décisions en matière environnementale ;
  • faire céder les barrières entravant l’accès à l'information scientifique, afin que les décisions en matière environnementale soient fondées sur  les meilleures connaissances scientifiques disponibles ;
  • reconnaître la pluralité des savoirs, y compris des peuples autochtones, pour la gestion harmonieuse de la biodiversité ;
  • concevoir une vie sociale et économique intégrant la préoccupation de la viabilité à très long terme ;
  • réduire les inégalités et éradiquer la pauvreté exacerbée par les crises climatiques, environnementales et sanitaires ;
  • la prévention des nuisances et l’action citoyenne en relation avec la gestion et l’utilisation des ressources de la planète.
Photo : © Mwali Biosphere Reserve (Comoros)
 

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Pourquoi l’UNESCO ?


 

L'UNESCO, en tant que laboratoire d’idées et organisation gardienne des savoirs et savoir-faire respectueux de la biodiversité, a un rôle important à jouer pour contribuer à façonner et alimenter un dialogue sur les défis environnementaux et leurs implications tant éthiques que pour la paix dans le monde. Son mandat lui confère une place de premier plan, en tant qu’entité multidisciplinaire au sein du système des Nations Unies, pour traiter de ces questions dans un cadre qui promeut la centralité des valeurs humaines.

Elle le fait à travers ses programmes, où elle favorise la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité, la co-production des savoirs scientifiques, locaux et des peuples autochtones, ainsi que l’éducation à l’environnement et la sauvegarde du patrimoine culturel et naturel mais aussi à travers des plateformes de dialogue comme ce Forum Biodiversité de l’UNESCO. En effet, l’UNESCO, c’est les réserves de biosphère, les sites du patrimoine mondial, les géoparcs, la conservation et la protection des océans. C’est au croisement de ses différentes compétences que se situe précisément l’enjeu du dialogue sur les enjeux environnementaux. C’est donc le rôle de l’UNESCO que de proposer, en prenant appui sur un mouvement désormais profond, une reformulation profonde des principes fondamentaux régissant la relation entretenue par l’humanité avec le vivant, au croisement des trois grands enjeux convergents que sont le climat, la biodiversité et l’océan.

En 2017, déjà, dans la Déclaration de principes éthiques en rapport avec le changement climatique, les Etats membres de l’UNESCO affirmaient que « L'interaction des humains et des écosystèmes est particulièrement importante du fait de leur forte interdépendance » (article 4.2) et en tiraient des conséquences éthiques portant principalement sur l’équité et la justice entre humains. Le moment est venu d’élargir ces principes éthiques au-delà du seul changement climatique et au-delà du seul domaine humain.

L’Ambition de l’UNESCO pour 2030 : 100% responsables de notre Terre

Le cadre mondial sur la biodiversité pour l’après 2020 en cours de négociation propose de préserver 30% de la planète en aires protégées. L’UNESCO contribue déjà à ces efforts avec la création de territoires qui concilient conservation avec utilisation durable de la biodiversité tels que les 252 sites du Patrimoine mondial naturel, les 714 réserves de biosphère, et les 161 Géoparcs mondiaux de l’UNESCO. Au sein de ces espaces, l’UNESCO protège actuellement 6% des terres émergées, soit l’équivalent de la surface de la Chine.

L’ambition de l’UNESCO est que 100% des humains deviennent responsables et, en conséquence, des protecteurs du « vivant » sur notre terre. En 2021, l’UNESCO célèbre ses 75 ans et souhaite partager son expertise et ouvrir un dialogue sur la diversité des solutions pour répondre à ces défis en s’appuyant sur les savoirs et les pratiques des millions de personnes vivant et habitant dans tous les écosystèmes de la planète. L’UNESCO souhaite également s’ouvrir aux idées, bonnes pratiques et solutions des personnalités et Organisations partenaires invitées à ce Forum.

Photo : Initiative de nettoyage de plage dans la réserve de biosphère de Maio (Cap Vert) © Jeff Wilson FFI
 

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Intervenants principaux

Le Forum de la biodiversité accueillera de prestigieux invités du monde entier et différents acteurs engagés au profit de la biodiversité. Ils et elles sont présentés ci-dessous dans leur ordre de participation au programme.

Plus d'informations sur les intervenants seront prochainement disponibles

 

 

Audrey Azoulay

Session inaugurale
Directrice générale de l'UNESCO

La 39e session de la Conférence générale a élu Audrey Azoulay Directrice générale de l’UNESCO, succédant ainsi à Irina Bokova. Élue pour un mandat de 4 ans, Audrey Azoulay a pris ses fonctions le 15 novembre 2017.

Ancienne élève de l’Ecole Nationale d’Administration, elle est diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et titulaire d’un Diploma of Business Administration de l’Université de Lancaster (Royaume-Uni).

Evoluant dans le secteur de la culture depuis le début de sa carrière professionnelle, elle a, entre autres, travaillé au financement du secteur audiovisuel public français puis à la réforme et à la modernisation des systèmes français d’aide au cinéma. Elle a également effectué des missions comme experte auprès de la Commission européenne sur les questions de culture et de communication.

 

Dr Jane Goodall, DBE

Session inaugurale
Fondatrice - the Jane Goodall Institute et Messagère de la paix des Nations unies, porte-parole du 50e anniversaire du MAB

Jane Goodall est une éthologue réputée pour ses recherches révolutionnaires sur les chimpanzés sauvages de Gombe, qui sont en cours depuis 60 ans et qui font partie de la réserve de biosphère de Gombe Masito Ugalla approuvée en 2018.

Le Jane Goodall Institute a été fondé en 1977 et Dr Goodall voyage plus de 300 jours par an pour partager des histoires sur les programmes du Jane Goodall Institute, y compris le bien-être des chimpanzés en captivité, la conservation centrée sur la communauté et le programme humanitaire et environnemental mondial autonomisant les jeunes, Roots & Shoots.

Elle souligne que chaque jour, chaque action que nous entreprenons fait une différence et qu'il appartient à chacun de nous de décider du type de changement que nous voulons mettre en œuvre.

 

Antoine Arnault

Session inaugurale
Image et Environnement, LVMH

Antoine Arnault est un homme d’affaires français. Il est diplômé de HEC Montréal et détient un MBA de l’INSEAD. Il est PDG de Berluti depuis 2012, la société parisienne spécialisée dans les chaussures haut de gamme, les accessoires et le prêt-à-porter pour homme.

Antoine Arnault est également Président de Loro Piana, la marque italienne réputée pour ses matières de la plus haute qualité. Auparavant, il était responsable de la communication chez Louis Vuitton. Berluti et Loro Piana font tous les deux partie du groupe LVMH dont Antoine Arnault est membre du Conseil depuis 2006.

En 2011, il a lancé les « Journées Particulières » dont le concept est d’ouvrir les portes des Maisons du Groupe au grand public. Dans ses fonctions actuelles, Antoine Arnault supervise toutes les problématiques d’image et d’environnement liées au groupe LVMH.

Her Royal Highness Princess Sumaya bint El Hassan of Jordan

Session 1 
Envoyée spéciale de l'UNESCO pour la Science pour la paix

Son Altesse Royale la Princesse Sumaya bint El Hassan de Jordanie est une ardente défenseure de la science dans le monde arabe.

En sa qualité d’Envoyée Spéciale de l’UNESCO pour la Science au service de la paix, SAR la Princesse Sumaya est invitée à apporter son soutien aux centres et organisations créés par l'UNESCO dans le domaine de la diplomatie scientifique et à encourager la coopération entre scientifiques. La Princesse Sumaya a longtemps soutenu l’initiative SESAME (laboratoire du Rayonnement synchrotron pour la science expérimentale et ses applications au Moyen-Orient) de l’UNESCO. Ce laboratoire, qui est le premier centre de recherche internationale du Moyen Orient, a pour vocation de favoriser la recherche et la coopération scientifique par-delà les clivages dans la région.

La passion de Son Altesse Royale pour les sciences l’a conduite à la tête de plusieurs organisations scientifiques. Elle est Présidente de la Société scientifique royale de Jordanie depuis 2006 de même que Vice-Présidente du Haut Conseil pour la science et la technologie, organisme gouvernemental qui conseille la Jordanie sur les questions de politique liées aux sciences et à la technologie.

 

Ana Maria Hernández Salgar

Session 1 
Présidente de la Plateforme intergouvernementale science-politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES)

Ana Maria Hernandez Salgar (Colombie) est une experte dans le domaine de la biodiversité, avec un accent sur le droit de l'environnement, les négociations internationales et l'interface science-politique.

Au cours de ses plus de 22 ans d'expérience, elle a travaillé à l'Institut Alexander von Humboldt, au ministère de l'Environnement, à la Fundación NaturaCert et a été professeur à l'Universidad del Rosario et à l'Universidad Javeriana en Colombie.

Elle a largement participé aux travaux de la Convention sur la diversité biologique, siégé aux bureaux de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), au Protocole relatif aux zones et à la vie sauvage spécialement protégées à la Convention de Carthagène et à l'IPBES. En mai 2019, elle a été élue présidente de l'IPBES.

 

Hoesung Lee

Session 1 
Président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)

Le Dr Hoesung Lee est président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), élu depuis octobre 2015 et professeur à l'École supérieure d'énergie et d'environnement de l'Université de Corée, Séoul, Corée. Ses recherches englobent l'économie du changement climatique, l'énergie et le développement durable.

Il est membre du conseil d'administration de l'Académie coréenne des sciences de l'environnement, membre du conseil du Global Green Growth Institute, membre du comité directeur de l'Innovation for Cool Earth Forum Japan et membre du conseil consultatif du président de la Banque asiatique de développement sur le climat. Changement et développement durable. Lee a été le président fondateur du Korea Energy Economics Institute - une agence gouvernementale chargée de l'élaboration de la politique énergétique nationale. Il a été chercheur émérite à l'Institut coréen de l'environnement, conseiller principal du ministre de l'Énergie et des Ressources et du ministre de l'Environnement, chercheur principal au Korea Development Institute et économiste chez Exxon Company USA. Il a été président de l'International Association for Energy Economics, président de Korea Resources Economics, membre du conseil consultatif international du Battelle-Pacific Northwest National Lab, États-Unis, du conseil d'administration de Hyundai Corporation et de l'Institute for Global Environmental. Stratégies, Japon. Il a coprésidé le Groupe de travail III du GIEC (les dimensions socio-économiques du changement climatique) pour la deuxième évaluation qui a fourni une base scientifique au Protocole de Kyoto de la CCNUCC. Il a été vice-président du GIEC 2008-2015, auteur principal et rédacteur en chef des diverses évaluations du GIEC. Il a siégé à de nombreux comités nationaux et internationaux traitant du changement climatique et de l'énergie. Il a reçu un B.A. de l'Université nationale de Séoul et Ph.D. en économie de l'Université Rutgers, États-Unis.

Peter Thomson

Session 1 
Envoyé du Secrétaire général des Nations Unies pour l'océan

 

 

Jesse H. Ausubel

Session 2 
Directeur du programme sur l'environnement humain, Université Rockefeller (New York, États-Unis)

Jesse Ausubel s'efforce depuis quatre décennies d'élaborer la vision d'une société vaste et prospère qui n'émet que peu ou pas de substances nocives et qui épargne à la nature de vastes étendues de terre et de mer. 

Il a contribué à la conception et à la réalisation de grands programmes de recherche internationaux, notamment le Programme climatique mondial, le recensement de la vie marine et l'initiative "Barcode of Life". 

 

Damian Carrington

Session 2 
Rédacteur en chef pour l'environnement, The Guardian

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maya Gabeira

Session 2 
Surfeuse de grandes vagues, détentrice de deux records du monde, ambassadrice Oceana

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Boris Hermann

Session 2 
Skipper de la course du Vendée Globe, Seaexplorer - Yacht Club de Monaco

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Romain Troublé

Session 2 
Directeur général, Fondation Tara Océan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Wasfia Nazreen

Session 3 
Alpiniste et militante écologique

Wasfia Nazreen est une Exploratrice et Aventurière du National Geographic et la seule femme à détenir ces titres simultanés.

Bien qu'elle soit surtout connue pour être la seule bangladaise et la première Bengali au monde à gravir les "sept sommets", nom donné aux plus hautes montagnes de chaque continent, sa passion a toujours été animée par des causes qui lui tiennent à cœur. Elle a remporté de nombreux prix nationaux et mondiaux pour son activisme et son engagement à autonomiser les femmes dans le domaine de l'aventure. Elle a été nommée par le magazine Outside comme l'une des 40 femmes qui ont fait avancer et défié le monde du plein air au cours des 40 dernières années grâce à leur leadership, leur innovation et leurs exploits sportifs, et par Men's Journal comme l'une des 25 femmes les plus aventureuses des 25 dernières années.

En tant qu'experte en expédition, elle emmène des leaders dans des voyages dans la nature pour se connecter avec soi-même, l'humanité et la Terre afin qu'ensemble nous puissions nous engager dans des solutions qui créeront un changement positif pour notre planète. Elle est le sujet du court métrage primé Wasfia, produit par Apple Inc. Wasfia Nazreen travaille actuellement sur ses mémoires, un livre pour enfants et un projet télévisé basé à Los Angeles, tout en se préparant pour ses prochaines grandes ascensions.

 

Basile Van Havre

Session 3
Coprésident du Groupe de travail à composition non limitée responsable de l’élaboration du prochain Cadre mondial de la biodiversité pour l'après 2020 de la Convention sur la diversité biologique

Basile van Havre est coprésident du groupe de travail à composition non limitée de la Convention sur la diversité biologique (CDB) chargé d'élaborer le Cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020.

Lors de la 14e Conférence des Parties à la CDB en novembre 2018, M. Basile van Havre (Canada) et M. Francis Ogwal (Ouganda), ont été élus par les Parties à la CDB afin de coprésider et de surveiller un processus dirigé par le parties visant l’élaboration du prochain Cadre mondial de la biodiversité pour l’après 2020.

Ensemble, ils coprésideront une série de trois réunions de toutes les Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB) pour l’élaboration du Cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020, lesquelles réunions auront lieu au Kenya, en Chine et en Colombie en 2019 et 2020. Ces discussions mondiales porteront sur différentes options en vue de l’établissement d’un nouveau Cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020, lequel cadre sera assorti d’une vision pour 2050, d’une mission pour 2030 et de cibles et d’objectifs connexes que les Parties à la CBD seront appelées à mettre en œuvre à l’échelle nationale. Les Parties à la CBD présenteront ensuite une version préliminaire du Cadre mondial de la biodiversité pour l’après 2020 aux fins d’approbation à la 15e Conférence des Parties à la CBD, laquelle se tiendra en Chine, en octobre 2021.

 

Hindou Oumarou Ibrahim

Session 3
Représentante des peuples autochtones du Lac Tchad, Advocate des Objectifs de développement durable du Secrétaire général des Nations Unies

Hindou Oumarou Ibrahim est une militante écologiste, membre de la communauté pastorale Mbororo du Tchad, fondatrice et présidente de l'Association pour les femmes et les peuples autochtones du Tchad (AFPAT) pour introduire des activités de revenus pour les femmes et réaliser une cartographie participative 3D pour construire une gestion durable des écosystèmes et la réduction des conflits liés à la disponibilité et au partage des ressources naturelles.

Elle est également défenseure des Objectifs de développement durable des Nations Unies, membre du Comité de coordination des peuples autochtones d'Afrique (IPACC) et coprésidente du Forum international des peuples autochtones sur le changement climatique lors de la Conférence historique des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) à Paris. Elle est également Senior Fellow de Conservation International, Vice-Présidente de la Global Forest Coalition et membre du Earthshot Prize Council. Ses nombreux prix incluent le Pritzker Emerging Environmental Genius Award; le prix Holbrooke de Refugee International 2020; et le prix Danielle Mitterrand. La conférence TED d’Hindou a dépassé le million de vues.

 

Nicolas Hulot

Session 3
Président d’honneur de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme

Nicolas Hulot est d’abord connu du public pour son émission télévisée Ushuaïa : une expérience qui va durer 25 ans.

En 1990, Nicolas Hulot crée la Fondation Ushuaïa, qui devient ensuite la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme. En décembre 2012, à titre bénévole, il est nommé "Envoyé spécial du Président de la République pour la protection de la planète". Il participe activement à la COP 21 à Paris en décembre 2015.

En mai 2017, il est nommé ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire du gouvernement Édouard Philippe.

Le 30 janvier 2019, il devient Président d’Honneur de sa Fondation.

 

 

Arnaud Lallement

Session 3
Chef cuisinier trois étoiles, Chiefs4thePlanet

Formé chez Roger Vergé, Michel Guérard et Alain Chapel, Arnaud Lallement revendique un  apprentissage qui dépasse le cadre de la technique. Celle d’Arnaud Lallement se construit en résonnance avec la Champagne, son territoire, ses paysages et son vin.

« Tous les matins, la première chose que je fais est de regarder la nature, les  bourgeons,  les  fleurs,  l’entendre,  me  laisser  imprégner.  Certaines  choses,  il  me  semble  que  je  les  vois  sans  les  voir  mais certaines images vont resurgir sans que je m’y attende et prendre le dessus sur la technique dans la création des plats. Ma main est au service de cette nature. C’est elle qui va engendrer l’émotion. »

 

 

 

 

Alice Roth

Session 3
Jeune du MAB

Alice Roth est vice-présidente de l’association Co’MAB, qui encourage l’engagement des jeunes adultes dans les réserves de biosphère françaises.

Elle est aussi chargée de mission pour le comité MAB France. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Shamila Nair-Bedouelle

Clôture
Sous-Directrice générale pour le Secteur des sciences exactes et naturelles, UNESCO

Shamila Nair-Bedouelle a pris ses fonctions de Sous-Directrice générale pour les sciences exactes et naturelles le 1er avril 2019.

Elle exerçait jusqu’à présent les fonctions de Directrice d’Action pour l’Ozone du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE), où elle a été responsable de l’Agence pour la mise en oeuvre du Fonds Multilatéral pour le Protocole de Montréal par le PNUE.

Dans ce cadre, elle a travaillé avec les pays en développement et coordonné avec succès un réseau unique de 147 bureaux nationaux d’Action pour l’Ozone. Elle a assisté ces pays scientifiquement et techniquement dans leurs choix de technologies alternatives aux substances chimiques qui appauvrissent la couche d’ozone. Elle a continué à promouvoir le rôle des femmes en sciences et technologie en lançant le premier programme de formation de femmes techniciennes.

Elle a reçu en 2000 une habilitation à diriger des recherches à l’Université de Paris V en France et a obtenu en 2017 le titre de Directrice de recherche de première classe à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale en parallèle de sa carrière dans le système des Nations-Unies.

 

 

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Modérateurs

Hala Gorani

Session innaugurale & session 1
Présentatrice de CNN International

Hala Gorani est présentatrice et correspondante de CNN International et est basée à Londres.

Elle présente Hala Gorani Tonight, une émission qui plonge les téléspectateurs au cœur de l'opération internationale de collecte de nouvelles de CNN et les plonge dans les dernières nouvelles de la journée, les soirs de semaine à 19h00 (GMT+1).

 

 

 

 

 

 

David Eades

Session 2
Présentateur en chef, BBC TV News

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Taylor Goelz

Session 2
Chargée de programme, Initiative de décarbonisation des transports maritimes, Aspen Institute | Membre du groupe de travail informel des professionnels de l'océan en début de carrière au sein de la Décennie de l'océan

Taylor Goelz est une professionnelle de l'océan en début de carrière (ECOP) et travaille sur la décarbonisation des transports maritimes à l'Institut Aspen.

Elle a été fortement impliquée dans la planification américaine et internationale de la décennie de l'océan et anime The Ocean Decade Show, un podcast axé sur la narration des histoires humaines des 10 prochaines années.

 

 

 

 

 

 

Dominique Laresche

Session 3
Rédactrice en chef adjointe, TV5 Monde

Après avoir présenté les journaux internationaux mais aussi le journal Afrique pendant plusieurs années, je suis aujourd'hui rédactrice en chef et présentatrice d'Objectif Monde  et d’Objectif Monde L’hebdo.  Deux formats pour un  magazine qui traite des grands thèmes sociétaux ou géopolitiques  qui traverse  nos sociétés à travers les reportages des chaines partenaires de TV5MONDE (RTBF RTS FRANCETV et RADIO-CANADA) et en croisant les regards des journalistes qui ont réalisé ces reportages et ceux de grands témoins (politiques experts etc...).

Construire , préparer, présenter,  animer une émission mensuelle d'1h30 est une nouvelle expérience très enrichissante après avoir passé 20 ans à couvrir le sport , l'actualité africaine et internationale.

A l’ère d’une information twittée, résumée en quelques signes, et parfois anxiogène, Objectif Monde est un magazine à  contretemps et qui veut prendre le temps d’expliquer de vulgariser et de montrer des approches différentes en proposant des solutions.

 

 

 

Photos: © Courtesy of Hala Gorani - © Courtesy of David Eades - © Courtesy of Taylor Goelz - © Courtesy of Dominique Laresche

Partenaires

Photo: © Getty Images

Partenaires média

Partenaires communication

 

 

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Photo : Réserve de biosphère de Changbaishan, Chine © Changbaishan Biosphere Reserve