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Message de la Directrice générale de l'UNESCO

Message de Mme Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO, l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse (3 mai 2010)

Français (Vidéo) Espagnol (Texte -Vidéo) Russe (TexteVidéo) Arabe (Texte) Chinois (Texte)

Cette Journée mondiale de la liberté de la presse, qui a pour thème la liberté d’information, vient nous rappeler l’importance de notre droit de savoir. 

La liberté d’information est le principe selon lequel les organisations et les gouvernements ont le devoir de communiquer ou de rendre facilement accessibles les informations qu’ils détiennent à quiconque souhaite en prendre connaissance, en vertu du droit du public d’être informé. 

Le droit de savoir est la clé d’autres droits fondamentaux, et le gage de plus de transparence, de justice et de développement. Avec la liberté d’expression, qui lui est complémentaire, il est l’assise même de la démocratie. 

Nous n’avons pas forcément conscience d’exercer notre droit de savoir. Mais chaque fois que nous ouvrons un journal, que nous allumons la télévision ou la radio à l’heure des informations, ou que nous nous connectons à Internet, la qualité de ce que nous voyons ou entendons repose sur l’accès de ces médias à des informations exactes et à jour. 
Les obstacles à notre droit de savoir prennent des formes diverses, qui peuvent aller du manque de ressources et d’infrastructures adaptées, à l’obstruction délibérée. 

Bien trop de journalistes font leur métier dans un contexte où des restrictions sont imposées à l’information, où les pressions, le harcèlement, l’intimidation, voire les agressions physiques, font partie du quotidien. 

L’an dernier, l’UNESCO a condamné les meurtres de 77 journalistes. La plupart de ces journalistes ne couvraient pas de conflits, mais des sujets locaux. 

J’invite tous ceux qui célèbrent la Journée mondiale de la liberté de la presse partout dans le monde à observer une minute de silence en mémoire des journalistes qui ont payé de leur vie notre droit de savoir. 

Mais nous devons reconnaître que des progrès ont été accomplis. 

Dans le monde, de plus en plus de pays adoptent une législation sur la liberté d’information. Il est ainsi plus aisé pour le public d’être au fait de l’action des gouvernements, pour plus de transparence. 

Dans le même temps, des technologies plus rapides et moins chères permettent à un nombre croissant de personnes d’accéder à des informations qui vont au-delà de leur environnement quotidien. 

Il est temps de mettre à profit ces avancées, en renforçant les institutions, en assurant l’indispensable formation des professionnels de l’information, et en encourageant une plus grande ouverture au sein de nos secteurs publics, ainsi qu’une plus grande sensibilisation du public. 

J’appelle les gouvernements, la société civile, les médias et chacun à se mobiliser aux côtés de l’UNESCO pour promouvoir la liberté d’information dans le monde entier. 

Irina Bokova












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