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Ressources côtières et marines

Dans les petits états insulaires, le rapport de la surface des zones côtières à la surface totale des terres est élevé ; ce sont des entités principalement côtières. Aussi leur environnement côtier est-il particulièrement important, tant d'un point de vue socio-économique que d'un point de vue culturel ; la demande pour les espaces côtiers et leurs ressources résulte souvent en des situations hautement conflictuelles. Ces situations conflictuelles sont généralement accentuées par des densités de population côtière élevées et croissantes, ainsi que par le développement de secteurs économiques tels que le tourisme. En comparaison avec leur superficie et leur population, les petits états insulaires ont de grandes zones économiques exclusivement marines, ce qui a pu favoriser le développement des zones dédiées à la pêche et à l'exploitation des autres ressources marines disponibles. Les bénéfices potentiels sont grands. Mais les problématiques et les défis soulevés le sont tout autant. Que ce soit pour les environnements marins ou terrestres, les difficultés rencontrées dans la planification et la mise en place de systèmes effectifs de gestion des ressources se traduit par la surexploitation de certaines ressources, la dégradation des terres et des écosystèmes marins et fluviaux, et d'importants conflits entre les divers usages des ressources disponibles.

 

Au sein même de l’UNESCO, la Commission Océanographique Intergouvernementale (COI) propose une approche essentielle pour améliorer la connaissance scientifique et la compréhension des processus océaniques et côtiers. L’organisation et la coordination de programmes scientifiques de première importance constituent une aide dont peuvent bénéficier les Etats Membres, afin de renforcer leurs compétences dans le domaine et de concevoir et mettre en place des politiques océaniques et côtières raisonnées. Parmi les activités clés menées au sein de la COI, on peut souligner le développement d’un programme innovant concernant les sciences océaniques, avec trois lignes directrices interactives :

  • Océans et climat
  • Sciences pour la protection des écosystèmes océaniques et des environnements marins
  • Sciences marines pour une gestion intégrée des zones côtières

Citons quelques facettes de ce programme consacré aux sciences océaniques : travail sur la capture du carbone par les océans, indicateurs benthiques, surveillance du blanchissement des coraux, biochimie du système terre-océan-atmosphère, développements nocifs des algues, populations de poissons pélagiques. Par ailleurs, les capacités de surveillance et de prévision en plein océan et sur les côtes sont développées au sein d’une stratégie internationale intégrée d’observation de l’environnement mondial (voir « changement climatique et élévation du niveau de la mer », à gauche). Dans le cadre du programme intergouvernemental l’Homme et la Biosphère (MAB), les réserves de biosphère sont des cadres idéaux pour tester et développer des modes de vie « durables », favorisant la gestion intégrée des ressources naturelles et la conservation de la diversité biologique. Le Réseau Mondial des Réserves de Biosphère (comptant, à la mi-2008, 531 sites à travers 105 pays) comprend de nombreux sites possédant des configurations côtières ou insulaires variées. Quelques exemples de PEID sont détaillés dans le chapitre « Conservation de la Biodiversité », accessible à gauche. Le Programme MAB chapeaute par ailleurs de nombreux réseaux régionaux promouvant des approches intégrées de l’utilisation durables des ressources naturelles renouvelables des réserves de biosphère et d’autres zones apparentées, comme l’initiative ASPACO développée dans les zones côtières et insulaires de la région Asie-Pacifique.

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