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Ngorongoro : L'UNESCO n'a jamais demandé, à aucun moment, le déplacement du peuple Maasai

lundi 21 mars 2022
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(11/12/2014) © Ko Hon Chiu Vincent | Ko Hon Chiu Vincent

Suite aux récents rapports et demandes de renseignements concernant le déplacement du peuple Maasai dans la zone de conservation de Ngorongoro, bien du patrimoine mondial, l'UNESCO souhaite rappeler que ni le Comité du patrimoine mondial - l'organe intergouvernemental de 21 États élus qui régit la Convention - ni le Secrétariat de l'UNESCO n'ont à aucun moment demandé le déplacement du peuple Maasai. 

L'UNESCO reconnaît l'importance de répondre aux besoins de développement des communautés locales. À cet égard, il est essentiel de rappeler la décision 44 COM 7B.171 du Comité du patrimoine mondial adoptée en juillet 2021, qui stipule « qu'il convient de mettre en place un processus consultatif régi de manière équitable afin d'identifier des solutions interdisciplinaires durables à long terme (...), avec la participation de tous les détenteurs de droits et parties prenantes, conformément aux normes internationales et aux politiques de la Convention ». 

L'Organisation reconnaît pleinement que les défis auxquels sont confrontés les communautés locales et le peuple Maasai vivant dans les limites du bien du patrimoine mondial de Ngorongoro sont anciens et remontent à bien avant l'inscription de la zone de conservation de Ngorongoro sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Dès 1996, le plan de gestion général (GMP), préparé par la République-Unie de Tanzanie, proposait un modèle d'utilisation multiple des terres (MLUM) pour répondre aux objectifs multiples du développement humain des résidents locaux, de la conservation des valeurs du patrimoine naturel et du tourisme. 

L'UNESCO reste prête à soutenir la République-Unie de Tanzanie et les autorités de gestion du site pour trouver des solutions durables :

  1. L'UNESCO réitère sa volonté d'aider à la révision du MLUM et de fournir toute autre assistance technique à la République-Unie de Tanzanie pour la gestion du bien et pour aider à déterminer la marche à suivre.

  2. L'UNESCO réaffirme sa proposition d'envoyer une mission consultative pour soutenir le dialogue en cours avec les parties prenantes et les détenteurs de droits concernés.
lundi 21 mars 2022
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Régions 1
Afrique
En complément 1
Biens du patrimoine mondial 1
Décisions (1)
Code : 44COM 7B.171

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 43 COM 7B.39, adoptée à sa 43e session (Bakou, 2019),
  3. Accueille avec satisfaction les efforts déployés par l'État partie pour lutter contre le braconnage de la faune sauvage, créer et administrer une base de données numérique pour les sites et attributs culturels et archéologiques, favoriser l’engagement continu avec les communautés locales et le soutien aux moyens de subsistance alternatifs, et établir une unité de suivi et d'évaluation au sein de l'Autorité de la Zone de conservation de Ngorongoro (NCAA) destinée à garantir la conformité des processus d'évaluation d'impact ;
  4. Accueille également avec satisfaction l'élaboration du plan de travail pour la mise en œuvre des recommandations des missions de 2017 et 2019 et des précédentes décisions du Comité, mais regrette que les activités ne soient que partiellement représentées et que des détails fassent défaut sur l’état de leur mise en œuvre, demande donc à l'État partie de réviser le plan de travail afin d’inclure toutes les recommandations des missions précédentes, et de tenir le Centre du patrimoine mondial informé des progrès réalisés dans sa mise en œuvre ;
  5. Demande également à l'État partie de communiquer des informations sur la propagation des espèces envahissantes, sur l’état actuel des activités agricoles sur le territoire du bien et sur les efforts qu’il entreprend afin de traiter ces menaces pour le bien, y compris par la sensibilisation des parties prenantes ;
  6. Réitère sa demande à l’État Partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial l’étude de faisabilité de la route de contournement au sud, y compris les cartes des options d’itinéraire envisagées ;
  7. Note la suspension actuelle de la modernisation de la route principale reliant la porte de Lodoare à Golini, qui traverse le bien, et réitère également sa demande à l'État partie de mettre pleinement en œuvre les recommandations de la mission de 2017 concernant la route et de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, le plan d'action visant à gérer l'utilisation de la route, ainsi que les résultats des recherches archéologiques et les données écologiques et environnementales de référence avant de commencer les travaux de modernisation ;
  8. Note avec préoccupation les résultats de l'examen technique de l'ICOMOS/ICCROM concluant que le musée des empreintes d'hominidés de Laetoli et le nouveau centre scientifique/éducatif proposé auraient un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE), demande en outre à l'État partie de définir des approches de conservation plus claires pour le site des empreintes et pour l'ensemble du paysage archéologique avant toute décision concernant la présentation des empreintes ou le bâtiment du musée, et demande par ailleurs qu'une mise à jour soit communiquée sur les progrès accomplis ;
  9. Demande de plus à l'État partie de s'assurer que le plan de gestion général (PGG) du bien est finalisé en concertation avec les parties prenantes et les détenteurs de droits locaux, et, le cas échéant, avec leur consentement préalable, libre et éclairé, et réitère également ses demandes à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial le projet de PGG, pour examen par les Organisations consultatives, y compris :
    1. Une stratégie de conservation du patrimoine culturel, en particulier pour les sites paléoanthropologiques, avec la mise à disposition de ressources humaines et financières dédiées,
    2. Le réexamen de l'approche compartimentée actuelle de la gouvernance du bien pour s'assurer que les attributs naturels et culturels du bien seront gérés, protégés et présentés dans le cadre d’une approche intégrée, avec un mécanisme pour l'engagement des parties prenantes,
    3. Une stratégie d’interprétation pour le bien avec une vision claire afin de garantir la protection de la VUE, de l’intégrité et de l’authenticité du bien, et qui contribue aux activités de conservation,
    4. Des politiques intégrées et des orientations sur la capacité d’accueil touristique,
    5. Des mécanismes spécifiques de suivi et d’application afin de garantir la conformité avec les conclusions et les mesures d’atténuation des études d’évaluation d’impacts validées,
    6. Des mécanismes de surveillance du trafic routier, y compris la régulation de la vitesse et du comportement au volant,
    7. Le projet de révision du modèle d'occupation multiple des sols (MOMS) ;
  10. Réitère sa préoccupation quant aux conflits persistants avec les communautés vivant sur le territoire du bien, y compris les défis résultant de l'augmentation significative du nombre de personnes résidant sur le territoire du bien depuis son inscription, et considère qu'il convient de mettre en place un processus consultatif régi de manière équitable afin d'identifier des solutions interdisciplinaires durables à long terme pour traiter ces questions, avec la participation de tous les détenteurs de droits et parties prenantes, conformément aux normes internationales et aux politiques de la Convention ;
  11. Recommande que l'État partie invite une mission consultative du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives à se rendre sur le territoire du bien afin d'étudier, en concertation avec les parties prenantes et les détenteurs de droits concernés, le projet de révision du MOMS, ainsi que le programme de réinstallation volontaire et le zonage du bien, de déterminer si les approches actuelles sont suffisantes pour traiter ces questions cruciales, et de dispenser des conseils sur la marche à suivre ;
  12. Rappelant également que la mission de 2019 a noté des inquiétudes quant à l'intensification cumulative et progressive des menaces pesant sur la VUE du bien, réitère en outre sa demande à l'État partie d'entreprendre une évaluation environnementale stratégique (EES) afin d’évaluer les impacts actuels et futurs des projets d'aménagement et de développement dans tous les secteurs de la région, y compris le bien et l'écosystème du Serengeti, afin que les conclusions puissent éclairer les décisions en matière de gestion, et de soumettre l'EES au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  13. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e

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