Le Botswana accueillera la 18e session du Comité l'année prochaine

5 décembre 2022

Le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a clôturé samedi sa 17e session qui s’est tenue à Rabat, Royaume du Maroc. La session et les événements parallèles ont rassemblé plus de mille personnes qui ont pu se rencontrer en personne pour la première fois depuis 2019.

Lors du dernier jour de la session, le Comité a décidé que sa 18e session se tiendra à Gaborone, au Botswana, du 4 au 9 décembre 2023. Ce sera également un point culminant pour la célébration du 20e anniversaire de la Convention, avec des festivités qui se dérouleront tout au long de l’année.

Découvrez ci-dessous les points forts du Comité et les pistes à suivre pour 2023, et après.

Initiatives thématiques :

Le Comité a réaffirmé le rôle important du patrimoine culturel immatériel pour un développement social, économique et environnemental inclusif, suite au développement d’initiatives thématiques par le Secrétariat. Les notes d’orientation orienteront les efforts des Etats et des communautés dans les trois domaines abordés dans l’enquête mondiale : Les notes d’orientation orienteront les efforts des États et des communautés dans les trois domaines abordés dans l’enquête mondiale : “Aspects économiques de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel”, “Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et changement climatique” et “Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dans les contextes urbains”.

Etendre la mise en œuvre de l’article 18 :

En outre, le Comité a demandé au Secrétariat de convoquer la réunion d’experts de catégorie VI au cours du premier semestre de 2023 en vue de préparer le terrain pour le groupe de travail intergouvernemental à composition non limitée qui sera convoqué au cours du second semestre de 2023. L’initiative de réflexion sur la mise en œuvre élargie de l’article 18 de la Convention de 2003 est soutenue par le royaume de Suède.

Rapports :

Les différents rapports présentés au Comité ont montré l’impact positif de l’inscription sur les Listes et le succès des projets de sauvegarde. L’augmentation des taux de soumission des rapports périodiques dans les régions d’Amérique latine et des Caraïbes et d’Europe, où le système réformé a été appliqué, démontre l’efficacité de ce système de rapports.

Programme de renforcement des capacités :

Le Programme de renforcement des capacités, qui à ce jour a apporté son soutien à 90 États membres, s’oriente désormais vers une modalité hybride pour sa mise en œuvre. Un exemple en est le MOOC sur le patrimoine vivant et le développement durable récemment développé, qui a déjà enregistré plus de 3 500 participants.

En outre, le programme “Patrimoine vivant et éducation” prend de l’ampleur grâce à l’intensification de la collaboration intersectorielle pour l’élaboration d’un cadre de l’UNESCO sur l’éducation culturelle et artistique. Cette initiative a été soulignée dans la Déclaration finale adoptée lors de MONDIACULT au Mexique.

Pour lire toutes les décisions adoptées, visitez la page web dédiée.