À l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes (25 novembre), Irene Khan, Rapporteuse spéciale sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, publie le recueil d'essais “#JournalistsToo – Les Femmes Journalistes Prennent La Parole“, qui relate les expériences personnelles de harcèlement de onze journalistes de dix pays. Cette publication est soutenue par l'UNESCO et par les Procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme.
Dans un langage cru, les journalistes décrivent les menaces et les attaques qu'elles subissent, simplement parce qu'elles sont des femmes, parce qu'elles font leur travail, parce qu'elles révèlent la vérité et osent s'exprimer. Le harcèlement et les agressions vont de campagnes de diffamation et de désinformation à des menaces de viol et de mort, en passant par des campagnes de dénigrement, des menaces à l'encontre des membres de leurs familles, des discours de haine sexistes, et des trolls. Les récits montrent comment la violence sexiste s'entrecroise avec le racisme, l'homophobie et d'autres formes de discrimination.
Alors que le monde entier célèbre la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et les 16 Jours d'activisme contre la violence basée sur le genre, le recueil d'essais #JournalistsToo fait entendre la voix des femmes journalistes et sensibilise aux menaces sexospécifiques auxquelles elles sont confrontées dans leur travail quotidien. L'UNESCO soutient le lancement de la publication avec une campagne sur les médias sociaux et en publiant une sélection d'histoires individuelles pendant les 16 jours d'activisme.
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Retrouvez la collection complète d'essais ici.
Utilisez les hashtags : #LesFemmesJournalistesAussi, #16jours, #OrangezLeMonde
