Actualité
L'UNESCO au Congrès mondial de la nature de l'UICN
Dans le cadre de son partenariat avec LVMH, l'UNESCO aura un pavillon au prochain Congrès mondial de la nature de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) qui aura lieu à Marseille (France) du 3 au 11 septembre. Ce pavillon reflétera la conviction fondamentale partagée que, la biodiversité étant la base de la vie sur Terre, ils doivent agir conjointement au sein du Réseau mondial des réserves de biosphère du Programme sur l'Homme et la biosphère (MAB) pour définir de meilleures façons de vivre ensemble en harmonie avec la nature et pour mettre en œuvre les objectifs de développement durable de l'Agenda 2030.
Il n'y a qu'une planète : pas une pour la nature et une autre pour les êtres humains. La pandémie nous a fait prendre conscience de notre interdépendance avec le monde vivant. La biodiversité, la crise climatique et le bien-être sont interconnectés. C’est pourquoi nous devons trouver des solutions pour permettre une meilleure cohabitation entre la nature et les humains, partager le savoir et donner aux jeunes les compétences et valeurs nécessaires pour vivre en harmonie avec tous les êtres vivants.
Le Congrès mondial de la nature de l'UICN constituera une étape clé pour la conservation de la nature et pour le développement d'un nouveau cadre mondial pour la biodiversité en vue de la Convention des parties à la Convention sur la diversité biologique.
Les quatre zones du pavillon racontent la façon dont l'UNESCO et LVMH agissent de concert pour la biodiversité, afin de réconcilier les humains avec la nature et de protéger, partager et transmettre la beauté et la richesse de la vie sur Terre.
En son centre se trouve « Wither », une installation audiovisuelle gigantesque de Thijs Biersteker qui réagit aux données de déforestation en temps réel. Les installations immersives de Thijs Biersteker, souvent assimilées à de l'art écologique, donnent à voir des sujets tels que le changement climatique, la pollution de l'air, le plastique dans les océans et l'anthropocène, comme des expériences concrètes destinées à éveiller les consciences sur ces enjeux à travers le monde.
L'UNESCO coordonnera quatre sessions pendant le Congrès :
- Un rythme culturel pour l'avenir de la nature : placer la culture au centre de l'agenda post-2020 (en anglais)
6 septembre 2021, 11h – 12h30
Une session dynamique, coordonnée par les principales organisations internationales, dont l'UNESCO, l'UICN et la Convention sur la biodiversité, qui examinera les liens entre la diversité culturelle et naturelle en vue d'intégrer la culture et la nature dans la politique internationale et les pratiques environnementales, tout en débattant des priorités pour instaurer un nouvel agenda ambitieux pour mettre la culture au cœur du cadre mondial pour la biodiversité post 2020. - Dix propositions pour une planète durable : les voix des jeunes pour une nouvelle donne pour la nature et les Hommes (en anglais)
7 septembre 2021, 11h – 12h30
Une session conjointe, coorganisée par le Programme sur l'Homme et la biosphère de l’UNESCO et le Réseau mondial des jeunes pour la biodiversité, pour discuter des suggestions des jeunes vivant et travaillant dans des sites désignés par l'UNESCO sur le Cadre mondial pour l'après 2020 pour une nouvelle donne pour les êtres humains et la nature.
- Les Nations Unies et la mobilisation des savoirs autochtones et locaux
6 septembre 2021, 14h00 – 15h30
Des experts de premier plan sur les connaissances autochtones et des Nations Unies examineront la façon dont les savoirs locaux et autochtones changent notre manière d'appréhender les solutions axées sur la nature concernant les politiques et pratiques en matière de climat, de biodiversité et d'écosystème. Les experts des Nations Unies échangeront avec des dirigeants autochtones engagés sur les opportunités, les défis, les capacités de transformation de la science, les savoirs locaux et autochtones, les politiques d'interfaces, les synergies, la complémentarité et la coproduction complexe du savoir.
- Interdiction d’accès aux sites du patrimoine mondial et autres zones protégées : un exemple de réussite de la mobilisation du secteur privé et défis à venir (en anglais)
6 septembre 2021, 16h – 17h30
Une session organisée par le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO qui fournit des enseignements et approches pratiques basés sur des preuves sur la façon d'éviter les conséquences négatives des activités économiques sur les sites du patrimoine mondial et sur les zones protégées et sur la façon d'améliorer les attributs pour lesquels ils ont été désignés.
En outre, la Commission océanographique intergouvernementale de l'UNESCO organisera un événement public dans le cadre de la Décennie des sciences océanographiques des Nations Unies au service du développement durable intitulé La Décennie de l'océan : coconcevoir les connaissances pour la reconstitution de la biodiversité marine mondiale (en anglais). Cet événement aura lieu dans le pavillon « Océan et Îles » et soulignera l'importance d’une meilleure connaissance de l’océan pour atteindre les objectifs mondiaux en matière de biodiversité.
L’UNESCO soutient et fournit des ressources dans le plaidoyer pour l'engagement et le leadership significatifs de la jeunesse mondiale dans la conservation de la biodiversité et le développement durable, à la fois dans la programmation, la pratique et la prise de décision. Nous sommes engagés à ce que cette inclusion des jeunes soit authentique et se base sur le principe de l’équité intergénérationnelle qui implique que toutes les générations s'unissent efficacement pour soutenir les jeunes leaders, tout en honorant la sagesse des anciens et des aînés.
L’UNESCO souhaite partager avec vous toute son ambition : si l’accord les négociations en cours visent à ce que 30 % de la Terre soit protégée dans le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020, notre objectif est que 100% des humains deviennent responsables et donc des protecteurs/gardiens de notre terre, car nous ne pouvons pas continuer à faire comme si de rien n’était dans les 70 % restants. Ceci est déjà une réalité dans les Réserves de biosphère de l’UNESCO en tant que modèles durables de vie en harmonie avec la nature. Les réserves de biosphère de l’UNESCO s’étendent déjà sur plus de 5% de la surface de la Terre et agissent en tant qu’autres mesures de conservation efficaces par zone (OECM).
sites désignés par l’UNESCO font partie de la solution et peuvent significativement contribuer à atteindre l’objectif de 30% avant 2030. Plus essentiel, les 714 réserves de biosphère dans 129 pays doivent servir de modèles de développement durable en harmonie avec la nature sur les 70 % non couvert par des aires protégés pour contribuer aux ODD, en s'appuyant sur les 50 ans d'expérience du programme MAB.
Plus d'informations :
