Her education our future - film

Histoire

Reportage photo : comment l’éducation a transformé la vie de quatre filles au Brésil, au Pakistan et en Tanzanie

L’éducation des filles est une question de droits humains. C’est aussi un investissement judicieux qui permet à toute la société de prospérer. Tel est le message central du nouveau documentaire « Son éducation, notre avenir », produit par CGTN en partenariat avec l’UNESCO.

Ce film raconte l’histoire inspirante de quatre filles sur trois continents : Anee au Pakistan, Mkasi en Tanzanie et Fabiana et Tainá au Brésil. Toutes les quatre ont vu leurs vies améliorées par le pouvoir de transformation de l’éducation. 

Grâce à des programmes de l’UNESCO déployés dans leurs pays, ces filles ont pu avoir accès à une éducation, améliorer leurs compétences pour la vie et le travail et élargir leurs perspectives d’éducation et de carrière. 

Anee, Pakistan

Anee est originaire du Gilgit-Baltistan, une région de haute montagne peu peuplée située au nord du Pakistan. 

Anee-Pakistan

Elle a abandonné l’école car ses parents n’avaient pas les moyens de financer son éducation, seulement celle de ses frères. 

Anee-Pakistan

Son père considérait en outre que les filles ne devaient pas aller à l’école, mais plutôt rester à la maison et aider leur mère. 

Anee-Pakistan

Anee a été contactée par le programme de l’UNESCO pour le droit des filles à l’éducation. Il s’agit du plus grand programme de l’UNESCO sur l’éducation des filles, qui couvre 19 des districts les plus isolés et marginalisés du Pakistan. 

Anee-Pakistan

L’UNESCO a aidé la famille d’Anee à surmonter les obstacles financiers à son éducation et à relever d’autres défis auxquels elle était confrontée. 

Anee-Pakistan

Ses parents l’ont réinscrite à l’école et l’aident désormais à poursuivre ses études. Anee veut devenir médecin, le métier qu’elle rêve d’exercer depuis qu’elle est enfant.

Anee-Pakistan

Au Pakistan, grâce à son programme pour le droit des filles à l’éducation, l’UNESCO a aidé plus de 60 000 filles comme Anee à s’inscrire à l’école et à poursuivre leur scolarité. 

Anee-Pakistan

Mkasi, République-Unie de Tanzanie

Mkasi Saidi Ali est originaire de Pemba, une île tanzanienne faisant partie de l’archipel de Zanzibar. Elle est la sixième d’une famille de onze enfants. 

Mkasi-Tanzania

Elle a quitté l’école en 2014, car elle n’avait pas obtenu de résultats suffisants à ses examens pour poursuivre ses études secondaires. 

Mkasi-Tanzania

Mkasi a été mise en relation par un responsable de la protection sociale du district avec le programme conjoint de l’UNESCO, du FNUAP et d’ONU-Femmes nommé « L’autonomisation des adolescentes et des jeunes femmes par l’éducation ». 

Mkasi-Tanzania

Elle s’est inscrite à un programme d’entrepreneuriat communautaire et d’éducation alternative soutenu par l’UNESCO qui lui a permis d’acquérir de nouvelles compétences professionnelles.

Mkasi-Tanzania

Elle travaille désormais comme couturière et fabrique des objets artisanaux et du savon qu’elle vend au marché. 

Mkasi-Tanzania

Mkasi souhaite devenir styliste, ouvrir un magasin de vêtements (le premier dans sa région) et vendre son savon localement et à l’étranger. 

Mkasi-Tanzania

Elle est désormais économiquement indépendante, avec des compétences, comme elle le dit, « que j’emporterai avec moi partout où j’irai ». L’UNESCO a soutenu l’alphabétisation et a renforcé les compétences techniques et professionnelles de près de 700 jeunes femmes comme Mkasi. L’Organisation les a aussi aidées à obtenir des prêts à l’échelle de leur village pour favoriser leur autonomie économique.  

Mkasi-Tanzania

Fabiana et Tainá, Brésil

Fabiana Machado De Souza suit un enseignement secondaire à Cahu.

Fabiana-Brasil

aina Caldas est une étudiante vivant à Ilhéus.

Taina-Brasil

Elles ont toutes deux un vif intérêt pour les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM), mais ont dû faire face à différents obstacles pour poursuivre des études dans ces domaines. 

Taina-Brasil

Fabiana doit se lever à quatre heures du matin pour aller en cours, en longeant une route en proie à des vols visant les élèves et les voyageurs. 

Fabiana-Brasil

Tainá a été confrontée au racisme et à la discrimination et a traversé une phase de rébellion au cours de son adolescence qui l’a éloignée de ses études et l’a conduite sur un chemin dangereux avant de retrouver sa voie. 

Taina-Brasil

Toutes deux bénéficient du programme EDUCASTEM2030 de l’UNESCO, qui vise à réduire les inégalités entre les genres dans l’éducation des STIM. 

Fabiana-Brasil

Grâce à cette initiative, Fabiana et Tainá ont été mises en relation avec des mentors et des modèles, ont élargi leurs compétences et ont pris confiance en leurs capacités.

Taina-Brasil

Fabiana a obtenu une bourse pour étudier l’ingénierie de production, les mêmes études que Tainá poursuit actuellement. 

Fabiana-Brasil

Quant à Tainá, elle est désormais une leader étudiante, partageant sa propre histoire et ouvrant la voie pour les filles dans les STIM au Brésil. L’UNESCO a aidé près de 3 000 élèves comme elles à acquérir des compétences numériques et dans les STIM et à entrer en contact avec des modèles au Brésil et au-delà. 

Taina-Brasil

L’Organisation a également certifié 400 enseignants pour qu’ils puissent proposer un enseignement des STIM de nature à transformer les rapports femmes-hommes et ainsi permettre à toutes les filles de poursuivre des études dans les STIM. 

Fabiana-Brasil

L’avant-première du film documentaire « Son éducation, notre avenir » a eu lieu au Siège de l’UNESCO à Paris le 7 mars, la veille de la Journée internationale des femmes.