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Planète science [Janvier–mars 2009]

Sommaire Vol. 7 n° 1

PLEINS FEUX SUR ...
2 Les nouveaux visages de l'Univers

ACTUALITÉS
10 Repenser la recherche sur la santé
11 La réforme du système scientifique de la Tanzanie sur les rails
12 La corrosion des mers pourrait coûter cher aux pêcheries
13 L’équipe de SESAME prend possession de son site
14 Vers une loi sur les aquifères transfrontaliers
14 En Amérique latine, les inégalités affectent le travail scolaire
15 Les 40 lauréats du concours de photos

INTERVIEW
16 Giovanni Valsecchi explique comment se prémunir contre une catastrophe cosmique

HORIZONS
18 Vieillir jeune
21 Ulugh Beg : un savant sur le trône

EN BREF
24 Agenda
24 Vient de paraître

Lien direct vers Planète science Vol. 7 n°1 (document PDF)
Voir aussi les ARCHIVES de Planète science

ÉDITORIAL

Jusqu'aux confins des cieux

Le 3 novembre, la NASA et l’Agence spatiale européenne annonçaient que le télescope spatial Hubble avait réalisé le premier cliché instantané en lumière visible d’une planète en orbite autour d’une autre étoile. Il nous donnait ainsi la première image réelle d’une planète située à 25 années lumière de la Terre. Non que Fomalhaut b, ainsi nommée, ait l’air d’autre chose que d’un grain de poussière dans le ciel. Mais les scientifiques spéculent déjà sur la possibilité que cette planète ait à peu près la même taille que Jupiter et possède aussi un système d’anneaux.

Avant tout, cette prouesse peut nous aider à connaître un peu mieux l’univers où nous vivons et dont nous ne sommes qu’un infime élément. Notre propre galaxie, qui semble immense, n’est que l’une des 100 milliards de galaxies. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que nous nous posions la question « Sommes-nous seuls ? ». Une découverte comme celle de Fomalhaut b ne peut que raviver la curiosité. Elle serait donc semblable à Jupiter dans notre propre Système solaire. Cela veut-il dire que Jupiter ne serait pas unique ? Et si Jupiter ne l’est pas, qu’en est-il de la Terre ? Dans ces pages, nous posons la question à l’exobiologiste André Brack, l’un des orateurs invités lors du lancement de l’Année internationale de l’astronomie, le 15 janvier.

De même qu’André Brack, les autres auteurs de l’article en page suivante sur Les nouveaux visa-ges de l’Univers sont membres de l’Union astronomique internationale, partenaire de l’UNESCO pour l’Année. Dans ces pages, Roland Lehouq et Jean-Marc Bonnet-Bidaud nous rappellent que, même si notre regard se tourne vers le ciel, nos pieds restent solidement ancrés sur un corps céleste.

C’est pourquoi les scientifiques ont décidé de ne pas chercher ailleurs que sur la Terre elle-même ces particules insaisissables que l’on imagine aussi vieilles que l’Univers et capables de traverser la matière solide : les neutrinos.C’est pourquoi, après la collision d’une comète avec Jupiter en 1994, la NASA a décidé de lancer un programme de recherche sur les Objets proches de la Terre. Après tout, si cela a pu se produire sur Jupiter, cela pourrait aussi nous arriver. Dans ces pages, l’astronome Giovanni Valsecchi explique pourquoi il est si important de surveiller les cieux à la recherche des risques cosmiques, notamment dès lors que la technologie nous permet de réagir au cas où un astéroïde se placerait en trajectoire de collision avec la Terre. Mais saurions-nous coordonner un système d’alerte rapide au niveau mondial ?

L’Année internationale de l’astronomie a pour thème « l’Univers, à vous de le découvrir ». Nous espérons que vous apprécierez ce voyage de 12 mois dans l’inconnu – et le peu connu. Cette revue vous annoncera, tout au long de l’année, les événements à venir. L’aventure commence le 15 janvier à l’UNESCO, ici à Paris, par des présentations de divers aspects de l’astronomie suivies, le lendemain, d’un concert du quatuor à cordes Kronos ; il jouera Sun Rings, pièce inspirée des ondes radio recueillies dans les tréfonds du Système solaire par diverses sondes spatiales, comme les deux Voyagers ou Galilée et Cassini. Recueillis pendant 40 ans par le physicien américain Don Gurnett, ces sons viennent d’être arrangés par le compositeur Terry Riley pour constituer ce qui pourrait bien être le premier concerto spatial.

Walter Erdelen
Sous-directeur général pour les sciences exactes et naturelles

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