<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 19:50:05 Sep 29, 2021, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide
Press release

A l’occasion du 50e anniversaire de la Convention de 1970, l’UNESCO et l’Allemagne réunissent la communauté internationale pour rappeler l’importance du multilatéralisme dans la protection du patrimoine

13/11/2020

L’UNESCO, le Ministère fédéral des affaires étrangères de l’Allemagne, la Commission européenne et le Conseil de l’Europe, organisent du 16 au 18 novembre une conférence internationale en ligne sur le multilatéralisme, la protection du patrimoine culturel et la lutte contre le trafic illicite.

La Conférence aura lieu dans le cadre des événements marquant le 50e anniversaire de la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels et à l’occasion de la première Journée internationale de lutte contre le trafic illicite des biens culturels

Les défis contemporains dans le domaine du patrimoine culturel - les conflits armés, l’impact du changement climatique, les risques naturels ou encore la lutte contre le trafic illicite des biens culturels - engagent ce qui fait notre humanité commune. Ils ne peuvent être cantonnés à des limites territoriales et nécessitent une coopération internationale et une solidarité entre tous les acteurs, des Etats à la société civile

Audrey Azoulay, Directrice générale de l'UNESCO

La Directrice générale ouvrira la conférence le 16 novembre à 13h00 avec le ministre fédéral allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, la Secrétaire générale du Conseil de l'Europe, Marija Pejčinović Burić et la Commissaire européenne pour l’Innovation, la recherche, la culture, l’éducation et jeunesse, Mariya Gabriel. La Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Amina J. Mohammed, interviendra par message vidéo. 

La première partie de la conférence (16 novembre) sera consacrée aux défis actuels de la protection du patrimoine culturel en temps de crise ou face au changement climatique, à la prévention des risques, et à l’importance de la coopération multilatérale, au niveau régional et international.

La deuxième partie (17-18 novembre) sera consacrée à la célébration du 50e anniversaire de la Convention de 1970. Elle sera introduite par Audrey Azoulay et la secrétaire d’État allemande à la politique culturelle internationale, Michelle Müntefering. Un panel de haut niveau réunira ensuite les partenaires techniques de l’UNESCO, avec des représentants du Conseil international des musées (ICOM), d’INTERPOL, de l’Organisation mondiale des douanes (OMD), de l’Institut international pour l'unification du droit privé (UNIDROIT), de l’Office des Nations unies contre les drogues et le crime (ONUDC et des Carabiniers italiens). Participeront également aux échanges le Directeur général adjoint pour la Culture de l’UNESCO, Ernesto Ottone Ramirez, et un haut représentant des autorités péruviennes qui présentera les résultats du Forum de Cuzco sur la coopération régionale en Amérique latine et Caraïbes.

Différentes tables rondes d’experts permettront ensuite d’évoquer les mécanismes de restitution de biens culturels selon les critères de la Convention de 1970 ou encore les priorités et spécificités régionales dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels.

En un demi-siècle, la Convention de 1970, premier instrument de droit international pour la protection des biens culturels en temps de paix, a été ratifiée par 140 États. Les défis concernant ce trafic restent nombreux : pillage à grande échelle, exacerbé par la pandémie de Covid-19, des sites archéologiques en zones de conflits et augmentation des ventes illégales en ligne. L’UNESCO soutient ses États membres en les aidant à améliorer leurs législations nationales, en favorisant la coopération entre les parties à la Convention, en formant des professionnels de la culture et des douanes, ainsi qu’en leur apportant une expertise technique.

À la mi-octobre, l’UNESCO a lancé une campagne de communication internationale sur « Le vrai prix de l'art ». Celle-ci, conçue avec l’agence de communication DDB Paris, emprunte ses codes à l’univers de l’art et du design pour mieux révéler la sombre réalité qui se cache derrière le trafic illicite des biens culturels. 

 

Liens utiles :

Contact médias :

Clare O’Hagan, +33 (0)1 45 68 17 29